Garder les unités à portée de leur QG (maximum 5 hexagones).
Détacher et rattacher les unités à des GQ plus proches si nécessaire.
Ne jamais avancer plus vite que votre ravitaillement.
Utilisez les modes de mouvement stratégiques (rail, route) pour repositionner efficacement.
Dans Barbarossa : les décisions politiques ont un impact énorme (relation avec les officiers, armée, Hitler). Accepter des décisions populaires peut dégrader votre efficacité militaire.
Favorisez la compétence militaire au détriment de la popularité.
Prenez le temps de lire chaque événement. Certains ont des conséquences différées très importantes.
N’attaquez jamais avec des divisions isolées : combinez plusieurs unités avec différents types (infanterie, blindés, artillerie) pour créer un "overrun" ou percer une ligne.
Exploitez les percées rapidement : si vous percez un front, utilisez les unités motorisées pour foncer en profondeur et couper les lignes de ravitaillement ennemies.
Toujours vérifier les points logistiques (Log Points). Si vos unités ne reçoivent pas de carburant, munitions ou ravitaillement, elles deviennent inefficaces très vite.
Un plan qui peut fonctionner :
Semaine :T1–T2
Objectif :Percer Bialystok et isoler Brest
Semaine :T3–T4
Objectif :Prendre Minsk et couper les renforts soviétiques.
Semaine :T5–T6
Objectif :Avancer sur Smolensk, tout en maintenant la logistique
Semaine :T7+
Objectif :Préparer l’offensive vers Moscou, ou bifurquer vers Kiev selon le contexte
Ordre de priorité : Groupe d’Armées Centre
C’est votre effort principal Vous devez frapper fort et vite ici.
Concentrez vos Panzergruppen 2 (Guderian) et 3 (Hoth) pour une percée coordonnée au nord et au sud de Bialystok.
Objectif semaine 1–2 : encercler Brest–Litovsk et Bialystok.
N’encerclez pas trop large sinon vous ne tiendrez pas.
Ne pas trop s’étendre.
Résistez à la tentation d'encercler tout ce qui se présente, il faut avancer.
Priorisez :
Voies ferrées
Nœuds logistiques
Troupes ennemies isolées
Avancez par étapes logistiques et utilisez les unités d’infanterie pour réduire les poches, pas les blindés.
Gestion du carburant et ravitaillement
Les Panzers ont besoin de lignes ferroviaires actives pour rester en mouvement.
Dès que vous capturez une ville avec une gare, envoyez une unité de construction (FBD – rail repair unit).
Évitez de faire des percées au-delà de ta ligne de ravitaillement. Un Panzer sans fuel est une cible facile.
Utilisez les cartes “Strategic Transfer” et “Supply Boost” intelligemment
Déplacez une division de sécurité ou d’infanterie directement vers une gare proche du front.
Utilisez “Supply Boost” pour soutenir une attaque critique autour de Smolensk.
Gardez 1 ou 2 points de FHQ pour ces cartes. Ne les gaspillez pas.
Décisions politiques du début
Quand Hitler intervient ( il est pénible ce petit moustachu ), il veut souvent, soit maintenir les troupes sur place, soit rejeter les conseils des généraux. Il faudra parfois accepter de contrarier Hitler si le bénéfice opérationnel est évident.
Mais évitez de trop abîmer ta relation avec lui : elle est vitale pour garder des privilèges stratégiques, à défaut la partie sera très difficile ( consolez vous, en face Staline est paranoïaque et va compliquer la vie des états majors russes ).
Privilégiez la compétence opérationnelle (ex. : OKH, Guderian) pour gagner sur le long terme, même si vous prenez une pénalité politique temporaire.
Voilà une proposition de début de partie avec les teutons, puisse la route vers Moscou ne pas être trop encombrée et votre ravitaillement toujours prêt à suivre, bonne partie !
Dans Flashpoint Campaigns: Southern Storm, une planification rigoureuse est essentielle. Chaque ordre met du temps à être exécuté en raison du système de délais C3, ce qui oblige à anticiper les mouvements et les combats sur plusieurs minutes. Il est crucial de surveiller la chaîne de commandement : plus une unité est éloignée de son QG, plus le délai augmente. Pour contrer cela, le joueur doit maintenir une bonne organisation des forces, éviter l’isolement de ses unités et utiliser efficacement la reconnaissance pour éviter les mauvaises surprises. Les unités de reconnaissance, placées judicieusement sur les flancs ou les voies d’approche, offrent une visibilité précieuse et permettent d’identifier les concentrations ennemies ou les embuscades.
Le positionnement et l’usage du terrain sont également déterminants. Une unité bien dissimulée en forêt ou dans un village bénéficiera d’une meilleure défense et sera plus difficile à détecter. L’artillerie joue ici un rôle central : utilisée en appui, elle peut neutraliser des positions ennemies ou les forcer à battre en retraite avant même qu’un contact direct n’ait lieu. Il est recommandé de programmer des frappes sur des points stratégiques (ponts, carrefours), et de maintenir un feu régulier sur les zones suspectes. Les unités doivent avancer prudemment, en alternant mouvement et couverture, selon une logique de bonds en avant et de couverture : pendant qu’un groupe progresse, un autre couvre.
Enfin, le joueur doit rester attentif aux conditions environnementales et à l’évolution du champ de bataille. La météo, par exemple, influence directement la détection, l’efficacité de l’artillerie et des frappes aériennes. Un temps couvert peut être exploité pour repositionner des troupes à l’abri des regards. Lire les rapports d’engagements entre les tours est indispensable pour ajuster sa stratégie, repérer les points faibles de l’ennemi ou évaluer ses propres pertes.
Le joueur OTAN dispose d’un net avantage technologique, notamment en matière de détection, de portée de tir et de précision. Il est donc essentiel d’exploiter la portée supérieure des chars Leopard 2, M1 Abrams ou Chieftain pour engager l’ennemi à distance, en restant hors de portée de ses T-72 ou T-80. Les systèmes antichars comme le TOW monté sur M901 ou M113 sont particulièrement efficaces pour tendre des embuscades à couvert. Il faut également tirer parti de la supériorité aérienne : programmer des frappes coordonnées avec l’observation au sol (JTAC) permet de détruire des cibles de valeur. Attention toutefois à ne pas sur-exposer les avions en présence de SAM soviétiques. La coordination avec l’artillerie est aussi cruciale : l’OTAN peut compter sur des unités très précises et rapides à réagir, idéales pour frapper les regroupements ennemis dès leur détection.
L’OTAN doit également jouer sur la mobilité et la souplesse tactique. Les formations sont souvent moins nombreuses mais mieux entraînées : il est conseillé d’éviter les engagements frontaux prolongés et de favoriser des actions de harcèlement, de flanc ou de recul tactique. Grâce à des délais C3 plus faibles, le joueur OTAN peut réagir plus vite à une menace ou adapter ses ordres avec agilité. Il est recommandé de conserver des réserves mobiles (infanterie mécanisée ou reconnaissance motorisée) pour contre-attaquer ou colmater une brèche. Enfin, l’utilisation défensive du terrain (hauteurs, bois, zones urbaines) permet de maximiser l’efficacité de ses tirs tout en limitant l’impact des assauts massifs soviétiques. La clé est de contrôler le rythme du combat et de forcer l’ennemi à s’exposer.
Le joueur russe (ou Pacte de Varsovie) doit capitaliser sur sa supériorité numérique et sa capacité à saturer les défenses ennemies. Contrairement à l’OTAN, il ne peut pas compter sur une précision ou une portée de tir supérieure, mais dispose de larges formations blindées et mécanisées capables de submerger les lignes adverses. Il est conseillé d’adopter une approche offensive agressive : frapper vite et fort, avant que l’OTAN n’organise ses feux croisés. Pour cela, les vagues blindées doivent avancer en masse, avec un soutien constant de l’artillerie pour neutraliser les unités antichars et saturer les zones clés. Les mortiers automoteurs (comme les 2S1 ou 2S3) permettent un appui rapide sur les premières lignes, tandis que les lance-roquettes multiples (BM-21 Grad) peuvent désorganiser les arrières ennemis.
La reconnaissance est plus fragile mais reste indispensable pour éviter de tomber dans des embuscades OTAN. Il est crucial de déployer en éventail, avec plusieurs axes d’attaque, pour disperser les feux ennemis et forcer l’OTAN à se redéployer, ce qui casse sa coordination. Le joueur russe doit accepter les pertes en première ligne pour créer des brèches, que les unités de second échelon (infanterie mécanisée, réserves blindées) exploiteront. L’art de la guerre soviétique repose sur la profondeur opérationnelle : toujours avoir un second rideau prêt à relancer l’offensive. En défense, il faut organiser des zones d’attrition, où l’ennemi sera freiné par le terrain ou les obstacles, puis pilonné par l’artillerie. Le Pacte de Varsovie mise sur l’effet de masse et l’endurance, et sa victoire repose sur sa capacité à épuiser et désorganiser les forces OTAN.
Bonne partie !