Sylvain Tesson , Folio, 224 p, 9 €

Avis de Sébastien

Après avoir dévoré le mois dernier, près de 1 200 pages sur les guerres secrètes d’Israël, j’avais besoin d’une respiration, d’un peu de zéphyr et d’air salé. 

Une fois n'est pas coutume, je vous propose donc une lecture n'ayant pas pour thème l'histoire, les conflits, mais une lecture qui reste en rapport avec la stratégie.

Car oui, c'est une stratégie que de parcourir le monde pour s'en échapper, une stratégie qui fait du bien à l'âme.

Et c'est avec les fées que Sylvain Tesson nous propose quelques pages de sagesse, de folie douce et d'aventure poétique.

Ce livre, comme les précédents de Sylvain Tesson, est un récit de voyage, de son voyage par voie de mer depuis la Galicie à l’Écosse, plus qu'un voyage, ce livre est une méditation.

" La fée recule, là ou l'Homme progresse " 

Parfois ça fait du bien de faire progresser les fées.

La lecture de l'ouvrage est un vrai plaisir, c'est très bien écrit, et au delà du style, le fond est puissant, les mythes, l'identité celtique, l'amitié, la nature, le sens que l'on peut donner à sa vie, la place de l'Homme dans un monde de machines et de banquiers.

Jean-Louis Margolin ,Perrin Editions, 464 p, 25 €

Avis de Christophe

Dernière lecture, « L’autre Seconde Guerre mondiale : 1937-1945 : Asie-Pacifique de Nankin à Hiroshima de Jean Louis Margolin aux éditions PERRIN.

Alors je tiens à le préciser tout de suite je ne m’y attendais pas mais le livre ne parle pas d’opérations militaires, de campagnes, d’armements, pour ça je vous conseille fortement le livre de Nicolas Bernard « La guerre du Pacifique ».

Ce livre est plus un recueil de témoignages de militaires alliés et japonais ainsi que de civils d’hommes, de femmes et d’enfants qui furent victimes des atrocités commises par l’armée impériale japonaise. 

Car oui durant 400 pages c’est une longue litanie de souffrance, de crimes de viols faits par centaines de milliers sur toute la sphère de coprospérité japonaise. 

Je ne suis pas un grand connaisseur de la partie asiatique de la WW2 mais les militaires Japonais n’ont pas grand-chose à envier aux nazis hormis la shoah et l’éradication des slaves à l’est. 

La condition des prisonniers de guerre était la même, la seule différence c’est que le Japon n’a pas eu les millions de prisonniers comme a eu l’Allemagne (hormis les Chinois). 

La cruauté était paroxystique et pour rien, un salut pas correct, un regard, etc. Les appartenances nationales les plus diverses sont représentées : des Japonais, des Chinois, des Philippins, des Américains, des Britanniques, des Néerlandais, des Australiens ou encore des Coréens.

Un livre passionnant mais terrible.