La bataille d’Austerlitz, livrée le 2 décembre 1805, s’inscrit dans le cadre des guerres napoléoniennes et de la lutte acharnée entre la France et les monarchies européennes coalisées contre elle.
Depuis la Révolution française, l’essor d’un régime nouveau, porteur d’idées égalitaires et d’une réorganisation profonde de la société, inquiète les vieilles dynasties d’Europe.
L’accession de Napoléon Bonaparte au pouvoir en 1799, puis son couronnement comme empereur en 1804, ont accentué cette méfiance.
La France devenait non seulement une puissance militaire redoutable, mais aussi un modèle politique perçu comme une menace pour l’ordre monarchique établi.
Face à cet expansionnisme, le Royaume-Uni, soucieux de contenir l’influence française sur le continent, avait tissé un réseau d’alliances avec l’Autriche et la Russie.
Cette Troisième Coalition visait à renverser la domination française en Europe centrale et à restaurer l’équilibre des puissances.
L’Autriche, désireuse de laver l’affront de ses défaites passées et de reprendre le contrôle sur l’Allemagne, s’engagea dans la guerre, rejointe par l’armée russe de l’empereur Alexandre Ier.
Napoléon, qui préparait initialement une invasion de l’Angleterre, sut réagir avec rapidité.
Plutôt que de s’enliser dans une guerre navale perdue d’avance, il fit basculer son armée de la Manche vers le cœur de l’Europe.
La Grande Armée, parfaitement organisée et entraînée, franchit le Rhin et prit à revers les forces autrichiennes, les contraignant à se replier et à attendre les renforts russes.
Ce redéploiement fulgurant plaça les Français en position favorable.
Ainsi, à l’hiver 1805, les armées françaises et celles de la coalition s’affrontèrent en Moravie, sur les terres de l’Empire d’Autriche.
Les souverains alliés, persuadés d’avoir l’avantage du nombre et confiants dans la solidité de leurs positions, acceptèrent la bataille.
Napoléon, au contraire, avait soigneusement préparé le terrain en feignant la faiblesse et en attirant ses adversaires dans un piège particulièrement bien préparé.
Napoléon conçoit son plan comme un tout cohérent.
Les principes qui le guident sont simples et constants : anticiper, accélérer, surprendre, déborder.
Il suppose que les coalisés agiront rationnellement en s’appuyant sur ce qu’ils perçoivent comme les faiblesses françaises : une infériorité numérique flagrante : 200 000 hommes face à près de 400 000 , et l’éloignement de leurs bases.
De là découle la logique de sa campagne : frapper vite via de multiples engagements successifs avant que l’ennemi ne puisse réunir toutes ses forces, éviter les affrontements attendus, contourner plutôt qu’attaquer de front.
Il devine que l’état-major autrichien, sûr de son calcul, imaginera qu’il empruntera la voie la plus directe, au nord du Danube.
Mais Napoléon se déplace plus au nord encore, déborde et enferme les Autrichiens dans Ulm.
Le 21 octobre, l’armée autrichienne capitule, livrant hommes, chevaux et matériel en quantité, tandis que les pertes françaises sont insignifiantes.
Dans le même temps, il a confié à Masséna la mission de fixer sur l’Adige une partie des troupes impériales, pour mieux concentrer ses efforts ailleurs.
Dès lors, la route lui est ouverte vers les armées russes venues rejoindre les forces autrichiennes, déjà bien réduites.
La Grande Armée descend le Danube.
Murat, usant de ruse, s’empare de Vienne, avant de rejoindre Napoléon, qui a bifurqué vers Olmütz et s’est solidement installé le long de la Goldbach, entre Telnitz et Austerlitz, à quatre-vingts kilomètres au nord de la capitale autrichienne.
À première vue, il s’expose dangereusement, puisqu’il semble offrir aux Alliés la possibilité de lui couper la route de Vienne et de lui barrer la retraite.
Mais ce qui paraît une faute est en réalité une invitation.
Napoléon a parié, avec raison, que l’ennemi chercherait à profiter de cette faiblesse apparente pour tourner sa droite.
En conséquence, il dégarni volontairement cette aile, attirant les coalisés, et réserve sa force principale pour frapper au centre, dès qu’il sera dégarnie, afin de trancher le front adverse en deux.
Cette confiance absolue dans sa lecture de l’adversaire se lit jusque dans son ordre du jour du 1er décembre : « Pendant qu’ils marcheront pour tourner ma droite, ils me présenteront le flanc. »
Rarement un chef aura annoncé aussi crûment à ses soldats le cœur de son plan.
La victoire d’Austerlitz est admirable non seulement par son intelligence et son éclat, mais parce qu’elle résume l’esprit de toute la campagne.
Quinze semaines d’opérations, d’un vaste mouvement tournant à travers l’Europe, s’achèvent en quatre heures de combats décisifs.
La bataille, à elle seule, reflète en réduction la logique générale de la campagne, ce que Napoléon résume en une formule limpide : « C’est souvent dans le système de la campagne qu’on conçoit le système de la bataille. »
La leçon demeure universelle : bien des défaites tiennent au fait que la décision initiale ne prévoit qu’une première étape, sans embrasser l’ensemble de l’action ni tenir compte du contrecoup attendu de l’adversaire.
Napoléon, anticipait.
Un grognard de la Vieille Garde, en second plan, on aperçoit Napoléon et son état major observant le champ de bataille.
Murat commande la cavalerie et l'avant-garde de la Grande Armée à l'Automne 1805
Voici la répartition des forces à la veille de la bataille, Napoléon a laissé les coalisés s'installer sur les hauteurs du plateau de Pratzen , comme prévu , le flanc droit Français qui s'étire entre Kobelnitz et Tellnitz est particulièrement faible afin d'inviter les russes à descendre du plateau et offrir leur flanc au gros des troupes françaises.
Il s'agit pour les français de maintenir cette illusion de fausse faiblesse au Sud, en effet le château de Sokolnitz, le village de Tellnitz et la zone marécageuse facilitent la défense, et le gros des forces de Davout va arriver du Sud au fil de la bataille, renforçant la zone de Tellnitz.
Si le flanc droit tient, et il tiendra , l'ensemble du dispositif coalisé sera fragilisé en son centre, et c'est là que la Grande Armée portera victorieusement son effort.
Mikhaïl Koutouzov commandait officiellement l’armée russe.
Issu d’une famille noble de Saint-Pétersbourg, il entre très tôt dans la carrière militaire.
Élève brillant, il se distingue dès la guerre russo-turque où il est grièvement blessé à la tête, ce qui lui vaudra de garder toute sa vie une cicatrice et une allure marquée par la fatigue et l’âge.
Sa carrière progresse grâce à sa compétence et à sa loyauté, et il devient l’un des officiers les plus expérimentés de l’armée impériale.
A Austerlitz, son autorité était en réalité très limitée.
Le tsar Alexandre Ier avait choisi d’accompagner l’armée, entouré de ses conseillers autrichiens et de jeunes aristocrates russes avides de gloire.
Ceux-ci, impatients d’en découdre et sûrs de leur supériorité numérique, imposèrent leurs vues.
Koutouzov, n'était pas favorable à lancer une offensive sur la flanc droit, préférant garder les hauteurs et exploiter son artillerie.
Il sentait le piège.
Pendant la bataille il observa avec amertume les coalisés tomber dans le traquenard tendu par Napoléon.
Ses ordres restèrent souvent lettre morte, supplantés par ceux dictés par Alexandre et par les généraux autrichiens.
Beaucoup ont entendu parler du brouillard et du soleil d’Austerlitz.
Le brouillard de l’aube, pourtant, n’a guère d’importance : Napoléon n’a pas besoin de voir pour deviner les intentions des armées alliées qui ont commencé leur mouvement pour enfoncer sa droite.
Quant au soleil, il surgit soudain vers huit heures, comme un signe éclatant et un symbole que les soldats retiendront.
Mais, du côté de Telnitz, la situation est critique : les Russes bousculent le fragile rideau défensif installé par Napoléon. Sans l’arrivée inespérée de la division Friant, exténuée après trente-six heures de marche forcée, ce flanc aurait cédé.
Leur intervention, attendue, sauve le dispositif et repousse l’ennemi.
Lorsque Napoléon, donne enfin le signal, c’est la ruée sur le plateau de Pratzen.
Les ordres claquent, les voix se mêlent : « En avant, sacré nom de Dieu ! ».
Murat, flamboyant, se penche sur son cheval comme un coureur lancé dans un sprint, exhortant ses cavaliers par une provocation crue : « Et maintenant, regardez le trou de mon c…l ! ».
Mais l’assaut, loin d’être décisif, rencontre plus de résistance qu’attendu : le plateau grouille de troupes ennemies.
Pourquoi ?
À cause d’un simple embouteillage.
Le prince de Lichtenstein, égaré dans le brouillard, s’est trompé d’azimut.
En ordonnant à sa cavalerie de faire demi-tour, il provoque un reflux qui coupe la descente des renforts russes.
Résultat paradoxal : au lieu de s’éloigner du plateau, une masse d’alliés y demeure et oppose une résistance imprévue aux Français.
Napoléon avait réussi à attirer l’ennemi dans le piège qu’il lui avait tendu , l’obliger à découvrir son centre pour couper l’armée française de Vienne , mais à cette erreur stratégique vint s’ajouter une bévue grossière, fruit du brouillard ou de la distraction.
Et par un effet de contre-coup, cette erreur malencontreuse faillit neutraliser l’avantage que Napoléon avait préparé.
Preuve qu’aucune prévision, même la mieux pensée, ne peut intégrer la totalité des facteurs d’une bataille : l’intelligence humaine n’est jamais seule à orienter le cours des événements.
L’ignorance, la maladresse, l’incompétence, mais aussi la fougue et la passion, pèsent tout autant, surtout quand elles se manifestent dans le camp adverse.
Aujourd'hui, on parlerait de friction.
À la fin de la matinée, le plateau de Pratzen est conquis, l’armée ennemie coupée en deux.
Lannes et Murat poursuivent la droite alliée en déroute, tandis que la droite française, qui a tenu bon, passe à la contre-attaque. L’artillerie accélère la fuite vers les étangs gelés, aussi fameux que le brouillard et le soleil.
Mais, contrairement à la légende entretenue par Napoléon, ce ne sont pas 20 000 hommes qui y périssent, mais à peine deux cents, épuisés ou blessés, car les eaux ne sont pas profondes.
La défaite des coalisés n’en reste pas moins écrasante.
Le 3 décembre, Napoléon proclame : « Une armée de cent mille hommes a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée. »
Et il conclut par une phrase appelée à rester dans la mémoire collective : « Mon peuple vous recevra avec joie, et il vous suffira de dire : j’étais à la bataille d’Austerlitz, pour qu’on vous réponde : Voilà un brave ! ».
Date : 2 décembre 1805 – Taille :Grande – Lieu : à l'est de Brunn
Briefing du scénario : Historique
Règles recommandées : [Par défaut]
J'utilise un mod graphique qui améliore la lisibilité des pentes et donne à la carte un style graphique" carte de Cassini", je vous le conseille:
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Je joue les coalisés et Jordan, la Grande Armée.
Tour 1 : Le plan est de ne pas rentrer dans le schéma historique de la bataille, attaquer la droite du dispositif français ( au sud, donc à gauche du dispositif coalisé ), ou sont placés nombre d'objectifs de victoire ne fera que fragiliser l'ensemble du dispositif défensif coalisé, placé de manière cohérente sur les hauteurs. Je m'attends à une poussée importante au Nord, un corps français va attaquer là bas et la très grosse cavalerie de Murat va l'appuyer, je vais donc placer ma garde au Nord pour sécuriser la route qui me permettra de déplacer un corps de cavalerie initialement placé sur le plateau de Pratzen vers le Nord afin de faire peser une menace de tenaille. Si il n'attaque pas à cet endroit, je prendrais l'initiative avec ce corps supplémentaire, peut être en le déplaçant plein Nord afin de chercher à contourner ses forces et à mon tour de tenter un enveloppement.
Partout ailleurs, je vais déployer mon artillerie, optimiser le placement des officiers afin d'avoir les meilleures lignes de communication possible pour rallier les unités désorganisées. Me placer en contre en attendant de détecter l'axe de poussée qui sera choisi par Jordan, c'est peu probable au Sud, possible au Nord et sur Pratzen.
Je fais le choix d'essayer de marquer des points plus sur les pertes que sur la prise d'objectifs dans un premier temps.
Les pertes de cavalerie coutent cher au score, on va donc essayer de les minimiser et de cibler la cavalerie française.
Tour 1 : En cohérence avec le plan, l'avant garde placée au Sud fait demi tour pour aller se placer en défense sur les hauteurs, on écoute Koutousov ! Le petit Tsar et sa cour de généraux en dentelle ne fera pas la loi !
Tour 11 : Vue d'ensemble, ca manoeuvre beaucoup, le plan est inchangé, défendre le sud , renforcer Pratzen envoyer la garde au centre Nord et toute ma cavalerie au Nord ou l'infanterie sera insuffisante.
tour 12 au nord, la cavalerie légère française a dispersé mes cosaques placés en écran , a mon tour je fais donner les hussards qui sabrent à tout va. L'avant garde française est agressive et je présume que la grosse cavalerie à Murat approche.
tour 12 au sud ma cavalerie engage de la cavalerie légère française qui essaye de contourner le plateau et charge l’artillerie française encore attelée , je pense qu'il ne m'a pas vu descendre, là aussi la cavalerie française cherche le contact.
Je pense que les français sont surpris par le nombre et la véhémence de ma cavalerie.
tour 14 au Nord j'engage ma cavalerie avant que l'infanterie française soit en place, la qualité de l'infanterie russe et des cosaques est médiocre, je place un corps de cavalerie tout au Nord, soit pour flanquer la progression française, soit pour essayer de me placer derrière ses lignes, il y a des objectifs à capturer et couper la ligne de communication m'offrirait des opportunités.
tour 14 Pratzen , les Français avancent , j'attends avant de manœuvrer pour essayer de les engager par le sud, le dispositif défensif est en place.
tour 14 , sud de Pratzen , une grosse unité de cavalerie française se fait engager par mon aile de cavalerie chargée de bloquer cet axe, ca ressemble à une reconnaissance en force, pas d'infanterie en vue, on charge, on est dans la continuité de la situation décrite au tour 12.
tour 17 centre, après avoir approché pratzen le français recule sous le feu des canons russes il semble vouloir attaquer via l'ouest, je densifie mes lignes, optimise le placement de l'artillerie.
tour 17 Murat est à l'est de Blasowitz, il approche du sud d'Holublitz, plus au sud la garde russe tient les hauteurs, ma cavalerie est en place pour la tenaille, si il avance , j'engage.
tour 17 plus au nord je suis bien installé en position défensive, l'infanterie est en carré et acceuille en son sein mes pièces d'artillerie. En bleu, la cavalerie lourde de la garde, c'est la seconde pince de la tenaille, Murat est attendu au Sud d'Holublitz.
Mes cosaques chargent ici ou là, sans perspective de percée, c'est juste pour désorganiser et ralentir le corps de bataille français, j'accuse des pertes mais je gagne du temps, et je perçois une ouverture plein Nord.
tour 17 , je vais envoyer une grosse aile de cavalerie pour tenter un contournement plein Nord puis ouest, j'ai deux régiments d'infanterie légère qui vont essayer de suivre la route plein Nord, je les placerait en carré sur les objectifs. J'ai ici un surnombre de cavalerie qui pourrait fort bien me permettre d'encercler l'avancée française.
Situation des pertes et du score au tour 19, j'ai perdu pas mal de cosaques, mais le bénéfice est là , je bénéficie d'une meilleure vue sur le dispositif français en m'en approchant et je peux ici ou là le gêner dans sa progression , sans cette doctrine, je pense que je n'aurait pas perçu l'ouverture plein Nord.
Le cosaque à un faible moral , une qualité lamentable ( D ou E ) mais il cavale et si il est en situation de charger, perce assez bien le flanc.
Score, pour l'instant , match Nul.
tour 20 au nord la grosse cavalerie de Murat charge, mon artillerie a de trop nombreuses cibles et fait assez mal aux premières unités, les pinces de la tenaille devraient mordre dans les tours suivants.
tour 21, situation front sud et centre, calme.
tour 21 situation front nord, très intéressante, tenaille possible sur Murat le long de la rivière gelée , mes deux corps de cavalerie devraient attaquer chacun un des flanc de Murat, plein Nord , mon autre aile de cavalerie commence à envelopper et à mettre de la pression sur le corps d'infanterie français, désorganisé, certains régiments se mettent en carré, perdant toute mobilité, d'autres sont désorganisés en colonne ... ce bazar me convient assez bien.
La même situation, détaillée.
tour 21, Murat attaque le long de la rivière gelée et se fait cueillir par l'artillerie russe au nord , j'engage de la lourde pour bousculer la pointe française, la cavalerie de la garde arrive par le sud , plein nord mon corps de cavalerie avance.
tour 22 murat se retrouve entre le marteau et l'enclume.
tour 27 Murat échappe de peu à la capture, il se passe des choses un peu plus au sud ...
tour 27 , Hamburger hill, la garde russe occupe la colline, ma cavalerie en réserve va menacer l’offensive française par le sud, sans forcément engager, ça va chauffer, je détecte à minima deux corps d'armée, dont la garde, il y a là un axe de poussée majeure, je vais devoir faire manœuvrer mes forces plus au sud pour attaquer cette poussée sur le flanc, ça ne me réjouis pas d'abandonner mon placement défensif Sud, mais si je veux sauver ma garde, je n'ai pas le choix.
Dans tous les cas, elle vendra très chèrement sa peau, qualité A et A+ , de bons officiers, de l'artillerie lourde au centre des carrés, des charriots de munitions derrière, même submergés par les français ... ils vont donner au moins autant qu'ils vont prendre.
Ma grosse inquiétude est quand à l'utilisation de l'artillerie française, si Jordan la place en format grande batterie à portée moyenne et ne vient pas au corps à corps avec son infanterie, il peut m'infliger des pertes sans que je puisse rendre les coups avec autant d'intensité, ma garde a de la bonne artillerie, mais moins de canons que deux ou trois corps français appuyés par la grosse batterie ... Ma cavalerie se ferait étriller à vouloir aller la chercher.
Connaissant Jordan, il est probable qu'il attaque, sur toutes ses parties, c'est un fonceur !
tour 27 Pratzen , les français escarmouchent, je pressent également une attaque par ici.
tour 27, plus au sud de Pratzen j'avance un peu sur Kobelnitz pour provoquer le corps français, mon artillerie est en place sur les hauteurs, je suis prêt à sacrifier un régiment ou deux si celà pouvait mettre le corps français dans une franche posture d'attaque ... et à portée de mes canons !!! Les troupes coalisées sont de faible qualité ici, je ne ferais pas le poids sans avoir au préalable éclaircis les rangs français avec mes boulets, l'équivalent de la grande batterie française est là, coté coalisé.
tour 27, revenons au nord. Je raide les lignes de communications françaises et capture "The Santon" l'infanterie française est bloquée sur Krug, je reste loin des canons et des carrés. Je ferais demi tour avec mon corps de cavalerie, soit pour aller au sud titiller la garde française, soit pour revenir sur Krug, soit les deux , on avisera après avoir reconnu le terrain avec les cosaques.
tour 31, Jordan donne tout sur la garde russe qui souffre mais qui fait de terribles pertes, au final l'artillerie française n'aura pas trop bombardé avant l'attaque générale de l'infanterie en colonne d'attaque.
tour 35, après avoir escarmouché, les français prennent Pratzen à la pointe de la baillonnette, j'inflige des pertes et essaye de reculer en bon ordre.
tour 40, plein Sud, un corps de cavalerie français cherche à piquer mes arrières, encore un fois l'oeil du cosaque a vu venir, je rapatrie en vitesse mon corps de cavalerie en réserve au Sud de Pratzen, pour engager ces hussards, mon artillerie s'oriente en conséquence.
tour 40, Pratzen, situation stable, la poussée française est contenue, les pertes sont lourdes coté coalisé, mais ça tient.
tour 40, la colline perdue par la garde russe au profit des français pourrait fort bien être une zone mortelle pour ceux ci, mes troupes aillant abandonné leur posture défensive au sud, arrivent avec leur artillerie, les carrés de ma garde sont encore là, en contrebas et ma cavalerie arrive du Nord Ouest, sur les arrières des français, là ou j'aperçois déjà nombre d'officiers généraux ... Le petit caporal est peut être à portée de lance ! La situation n'est pas mauvaise, les corps d'infanterie française sont certes de qualité, mais très très fatigués, pour certains amoindris et d'autres désorganisés. Le sacrifice de la garde russe aura été payant.
tour 40, Nord, c'est la curée, je donne tout sur les français en déroute, ma cavalerie sur la gauche de la carte fonce au grand galop vers les arrières françaises ( screen précédent ), je suis en victoire mineure pour l'instant.
tour 40, vision d'ensemble , à zoomer, Jordan abandonne, la situation est intenable pour lui au Nord et çà va mal tourner sur la colline, au sud l'attaque lui coutera cher et il est bloqué en sortie de Pratzen.
Tableau des pertes et score final au tour 40.
Mes pertes de cavalerie ont étés relativement élevées, ca s'explique par mon utilisation intensive des cosaques en reconnaissance , harcèlement, le reste a été perdu au choc et en mélée.
Les pertes de cavalerie française sont dues à la situation du corps de Murat, qui a courageusement du faire face à un surnombre de cavalerie, des tirs d'artillerie et une prise en tenaille.
Mes pertes d'infanterie ont étés élevées sur Pratzen et sur la colline ou la garde était là pour encaisser et faire donner la foudre.
Les pertes d'infanterie française sont élevées, la prise de ma colline a été très très couteuse, au Nord le corps français qui avançait a été pratiquement anéanti.
Pour ce qui concerne l'artillerie, j'ai beaucoup perdu, prenant la décision de laisser celle ci avec les régiments placés en position défensive à Pratzen et sur la colline, bousculée, l'infanterie recule, mais l’artillerie tombe entres les mains de l'attaquant ... après avoir tiré à bout portant ...
J'ai capturé moitié moins d'artillerie française, ça c'est passé au Nord, il n'y avait plus grand monde pour la couvrir.
Un grand Merci à Jordan pour cette partie épique et uchronique qui voit les coalisés venir à bout de la Grande Armée.
Jordan est redoutable et a joué l'attaque à outrance avec succès sur Pratzen, si les corps qui ont engagé ma garde avaient également poussé par là vers le Sud en sortie de Pratzen plutôt qu' à l'est vers la colline, j'avais de bonnes chances de perdre la partie ...
La situation est loin d'être simple pour le joueur français face à un joueur qui ne reproduit pas l'erreur historique des coalisés ( peu le font ) c'est pourtant tentant d'aller attaquer au Sud, là ou les objectifs français rapportent le plus de points, mais objectivement plus prudent de manœuvrer pour attaquer ailleurs, au cas particulier au Nord, après une considérable réorganisation du dispositif coalisé et une répartition très différente des forces.